Il ne se passe pas un jour dans la capitale économique sans que l’on ne tombe sur des policiers entrain de procéder à des contrôles de véhicules ce qui devrait être rassurant pour les populations. Ce qui n’est pourtant pas le cas.
Si initialement le contrôle des véhicules par les policiers en charge de réguler la circulation permet de sécuriser les personnes et les biens, il n’en demeure pas moins que partant du constat des chauffeurs, ces contrôles deviennent plutôt intempestifs et semble être ciblés sur les personnes vulnérables dans le secteur du transport urbain en d’autres termes les taximen notamment les expatriés qui craignent de se retrouver dans des embrouilles s’ils essaient d’en découdre avec les agents, la plus part n’ayant pas des documents à jour.
Certains agents débutent de bonne heure par la régulation de la circulation piétonne aux abords des établissement scolaires, avant de poursuivre un peu plus tard dans la matinée avec le contrôle des véhicules. Si vous êtes bord d’un taxi a l’approche d’un agent vous pourrez entendre le chauffeur débiter des jurons, mécontents à l’avance de devoir débourser 500fcfa si les papiers sont à jour, voire 2000cfa s’ils ne le sont et ne reçoivent aucun reçu permettant une traçabilité ce qui contraint ces derniers de mettre la main dans la poche à chaque checkpoint.
C’est en cela qu’avec les plus téméraires surtout les nationaux s’ensuivent des disputes interminables estimant qu’ils n’ont rien à débourser vu que leurs documents ne présentent aucune irrégularité.
Pour convaincre leurs interlocuteurs, ces hommes en uniformes affirment souvent collecter cet argent sur ordre de leur hiérarchie, au ras-le bol des acteurs Trans urbains qui n’ont pas d’autres choix que se soumettre à ce qui semble être une extorsion légalisée, vu qu’elle se fait aux vus et aux su de tous qui tout bas ruminent leurs interrogations tout bas.
Si dans la province de l’Ogooué maritime les autorités compétentes observent en silence le phénomène malgré les plaintes des populations, à Libreville la capitale l’atmosphère est tout autre ;
Le colonel Emmanuel Constant Boubata chef d’Etat Major des Forces de Polices Nationale sur instructions du ministère de l’intérieur après avoir été saisi par des usagers de la route, a effectué de manière inopinée une descente sur le terrain la semaine dernière, opération qui a permit d’appréhender 6 agents de la police véreux en flagrant délit et à ce dernier de se faire une idée de l’escroquerie à grande échelle orchestrée par certains de ses agents.
Placés en détention pour extorsion de fonds, escroquerie et séquestration, les 6 indélicats ont été auditionnés le 3 février dernier dans les locaux du commandement en chef des Forces de Police Nationale, puis présentés à la presse par leurs collègues de la police d’investigation.
Le racket des agents de police est une anormalité devenue normale de nos jours qui prends de l’ampleur sur le territoire national et ce malgré plusieurs dénonciations, afin d’éradiquer cette gangrène il revient aux populations de dénoncer tous cas d’abus, et aux officiers supérieurs de mener des investigations sur les agents indexés.
Belle Article, cependant coté Port-Gentil les Autorité sont tous complice de ce fait.