Quel est le bien fondé de la célébration du carnaval et de Halloween dans nos écoles primaires, pré-primaires, maternelles et voir dans certains établissements secondaires de notre pays?
C’est une interrogation qui taraude nos esprits depuis quelques temps.
Ces deux célébrations sont des fêtes étrangères, tirées de croyances issues de cultures différentes des nôtres.
Halloween est similaire à la fête des morts célébrées en Amérique latine. En Amérique latine, la fête des morts est célébrée en exhibant des têtes de morts et aussi en arborant de longues robes noire à capuche sans visage armée d’une faucheuse. Les fêtards allument souvent des cierges, offrent des offrandes et des bouquets de fleurs.
Halloween est célébré en arborant des déguisements hors du commun souvent inspirés des pires films d’horreurs. Selon la légende, des créatures effrayantes sortent des tombes dans des cimetières…des abimes et ont la liberté le temps d’une nuit de se balader librement dans le monde des humains, voire de faire tout ce qui leur font envie sans que personne ne s’interroge ni ne s’effraie. Les plus petits faisant le porte à porte en scandant : « un bonbon ou un sort » !
Nos coutumes possèdent des célébrations qui rendent hommage aux personnes qui nous ont précédées dans l’au delà. Qui dans des cadres respectueux de nos valeurs traditionnelles, permettent de perpétuer la mémoire de nos ascendants.
De plus des personnes qui se disent chrétiennes, croyant en un Dieu monothéiste interdisant strictement les invocations des morts, la divination et autres croyances dites occultes, se prêtent à ce jeu exposant leur progéniture à des dangers qu’ils ne soupçonnent même pas, fiers d’exposer ces jeunes enfants dans des tenues carnavalesques parfois hors du commun.
Pour ce qui est du carnaval (Mardi Gras), c’est une fête qui tire sa source des croyances de la Grèce Antique. Elle consistait en des orgies organisés la veille d’épreuves initiatiques et ou les vainqueurs des orgies gagnaient des jeunes filles vierges. Qu’ils avaient le droit d’utiliser comme bon leur semblait pendant une année avant de se décider à les épouser. Ils pouvaient répudier la jeune fille si le service n’était pas à leur convenance.
« La culture dit-on, est ce qui reste à un peuple à un peuple lorsqu’il a tout perdu », mais si certains estiment avoir tout perdu, Gabonais, Africains qu’en est-il de vos cultures ? De vos coutumes ? N’y a-t-il pas dans ses essences des aspects magnifiques et merveilleux à revaloriser au point de livrer la relève de demain, l’élite de demain à des pratiques étranges, maquillées dans des enrobages fantaisistes visant à emmener le plus grand nombre à se détourner de nos identités culturelles.