Dans le paysage numérique gabonais, la prolifération des influenceuses a atteint des proportions alarmantes. La grande majorité de ces figures publiques, souvent suivies par des milliers de jeunes, diffusent un contenu superficiel, vulgaire et dépourvu de valeur intellectuelle. Leur présence en ligne est préoccupante. Elles ne contribuent pas à l’éducation ni au développement de la jeunesse gabonaise.
Superficialité et vulgarité : un contenu désastreux
La majorité des influenceuses gabonaises sont devenues synonymes de vulgarité et de superficialité. Leur langage grossier et leurs comportements déplacés sont une offense aux bonnes mœurs et aux valeurs de la culture ancestrale gabonaise. Elles érigent en modèle des comportements qui ne font que perpétuer des stéréotypes nuisibles et des normes préjudiciables à la société.
Promotion de produits nocifs : un impact négatif sur la santé
Au-delà de leur contenu superficiel, ces influenceuses ne reculent devant rien pour promouvoir des produits cosmétiques nocifs pour la santé. Leur obsession pour les derniers gadgets technologiques ou les produits de beauté les conduit à faire la promotion d’articles dont l’usage peut avoir des conséquences néfastes sur la santé de leurs followers. En particulier les jeunes et les adolescentes.
Absence d’incitation à l’éducation et au travail
L’une des failles les plus criantes dans le discours des influenceuses gabonaises est leur manque d’incitation à l’éducation, au travail ou à l’entrepreneuriat. Plutôt que d’encourager les jeunes à s’élever intellectuellement et à poursuivre des objectifs ambitieux, elles préfèrent glorifier la superficialité et l’oisiveté. Pour elles, le succès se mesure en likes et en followers, et non en réalisations tangibles.
Besoin d’un changement de paradigme
Face à cette réalité préoccupante, il est impératif de promouvoir un changement de paradigme dans le paysage numérique gabonais. Les influenceuses doivent être encouragées à utiliser leur plateforme pour véhiculer des messages positifs, inspirants et éducatifs. Elles ont le pouvoir d’influencer positivement la jeunesse et de contribuer au développement socio-économique du Gabon.
Conclusion : vers une influence positive
Il est temps que les influenceuses gabonaises prennent conscience de leur responsabilité envers la jeunesse du pays. En privilégiant la qualité sur la quantité, en diffusant un contenu éducatif et en promouvant des valeurs positives, elles peuvent contribuer de manière significative à l’épanouissement intellectuel et social de la nouvelle génération. Le Gabon mérite des influenceuses qui inspirent le progrès, pas seulement la superficialité.