Le Gabon à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce 8 Mars 2024 la journée internationale des droits de la femme sous le thème « inspirer l’inclusion » afin de mettre en évidence l’importance de l’inclusion de la femme pour parvenir à l’égalité des deux sexes.
Présentée comme étant le sexe vulnérable, la femme a toujours été reléguée en arrière-plan au regard de la société majoritairement dirigée par la junte masculine. Elle est considérée comme la maitresse de maison en charge de la gestion de la cellule familiale et de l’éducation des enfants. Et ce, en dépit de l’avènement de l’émancipation de la femme, résultant des protestations de ces dernières jusqu’à ce jour.
Elles revendiquent d’être appréciées à leur juste valeur. C’est-à-dire de par leur capacités de se développer singulièrement dans n’importe quel domaine d’activité.
Au Gabon, si certaines d’entre elles parviennent à se démarquer particulièrement dans des secteurs dit essentiellement réservées aux hommes, la plupart d’entre elles préfèrent rester dans leur zone de confort et végéter dans l’oisiveté. Ou sinon, dans des activités lucratives sans toutefois fournir des efforts pour les développer réellement.
Le climat économique délétère qui prévaut dans le pays depuis déjà plusieurs années, la cherté du cout de la vie et du panier de la ménagère, les conditions de vie de plus en plus difficiles devraient a priori être une source de motivation pour chacune dont celles issues des couches défavorisées à se démarquer pour améliorer leur quotidien.
Toutefois les contrôles intempestifs des régies financières, les tarifs parfois hors de bourses relatives aux formalités inhérentes à leurs activités commerciales respectives représentent un facteur majeur de découragement pour celles qui veulent s’élargir dans l’entreprenariat.
S’agissant des domaines annexes la discrimination et l’inégalité des genres reste quasi présente.
Aussi emmener le plus grand nombre à comprendre et à encourager l’inclusion des femmes contribuerait à construire un monde meilleur ;
La campagne de cette année sur la journée internationale des droits de la femme axée sur « l’inclusion » rappelle à la société, aux gouvernements, hommes et aux femmes de la force de la solidarité et l’importance actions collectives pour un monde plus équitable.
En somme faciliter leur adhésion au premier plan dans tous les secteurs confondus serait une avancée considérable en tant qu’actrices de développement.
L’implication financière des instances gouvernementales dans les actions menées en faveur de la junte féminine constituerait un motif d’encouragement de la catégorie de celles qui hésitent encore à s’affirmer en tant qu’actrice du développement sociétale.